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0008. Reproduction

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Relations entre chronologie des pics de LH, paramètres nutritionnels et métaboliques et la mortalité embryonnaire chez la chèvre laitière.

BRANCA A. (1), BROQUA C.(2), AVDI M. (3), LEBOEUF B. (4), HUMBLOT P. (5)

(1) Institut Zootechnique et Laitier pour la Sardaigne, 07040, Olmedo (SS), Italie

(2) Institut de I’Elevage, Les Touches, 86800 Mignaloux-Beauvoir

(3) Département des Productions Animales, Faculté d ’Agriculture, Université Aristote, Thessalonique, Grèce
(4) INRA-SEIA, Venours, 86480, Rouillé

(5) UNCEIA, Services Techniques, 13 rue Jouet, BP 65, 94703 Maisons Alfort, Cedex

RESUME

Une étude en station et une enquête dans les conditions d’élevage ont été conduites dans le cadre d’un programme CRAFT (FA S2 9207) afin de préciser les relations entre chronologie des pics de LH, paramètres nutritionnels métaboliques et les taux de fécondation ou de mortalité embryonnaire (ME) chez la chèvre laitière. Toutes les femelles ont été synchronisés à l’aide d’une éponge intra vaginale (acétate de fluorogestone, Chronogest ND) avec une injection de 300 UI PMSG et de 50 ug de Cloprostenol 2 jours avant le retrait. La distribution des pics de LH a été étudiée dans 1’étude en station réalisée chez 20 chèvres de race Sarde. Les résultats illustrent la variation importante dans la répartition des pics de LH après synchronisation de l’oestrus et montrent que les évènements faisant suite au retrait de 1’éponge sont plus tardifs pour les animaux en bon état d’entretien que chez les femelles en moins bon état (intervalle retrait-oestrus 27,3+ 0,3 vs 25,2 + 0,3 hrs, intervalle IA-ovulation 12,9+/- 0,8 vs 7,65+/- 0,8 hrs ; p <0,001). Le taux de gestation n’a pas été différent dans les 2 groupes (5/10 vs 7/10). A partir d’un effectif de 121 chèvres dans les conditions d’élevage et issues de 3 troupeaux les effets des paramètres métaboliques et de l’état corporel (évalué à J-45 et J45 par rapport à l’insémination, Jour d’IA = J0) ont été étudiés. Les mesures des concentrations d’insuline, de glucose, d’AGNE et d’urée ont été effectuées à J-13. L’état de gestation a été déterminé à J21 par dosage de progestérone puis par dosage de PSPB à J31 et 45 et par échographie à J45 et J90 et les mises bas enregistrées. Le taux de gestation mesuré à 45 jours a été de 52 % et le taux de mise bas de 47,9 % ; 33,1 % et 19 % des femelles ont présenté des ME précoces et tardives (progestérone élevée à J21). Dans l’analyse multivariée, seuls le troupeau et la glycémie ont influencé les taux de mise bas et de ME. Le taux de ME précoce a été plus faible chez les chèvres appartenant au groupe de glycémie la plus élevée (>0,55 g/l, 15,7 % vs 44,1 % (0,51-0,55 g/l) et 50 %, <0,51 g/l) alors que le taux de ME tardive a été plus faible pour le groupe de glycémie intermédiaire.

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