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0605. Identification électronique - Automatismes

Bovins laitiers | Identification - Automatismes | Traite | Travail

Le point sur la robotisation de la traite 15 ans après l’apparition des premiers systèmes dans les fermes.

P. BILLON (1), D. POMIÈS (2)

(1) Institut de l’Elevage, B.P. 85225, 35652 Le Rheu cedex

(2) INRA, Unité de Recherches sur les Herbivores, 63122 Saint-Genès Champanelle

RESUME

Les premiers robots de traite commerciaux sont apparus en Europe au début des années 1990. Depuis, ils se sont développés de façon exponentielle de par le monde. Cinq constructeurs se partagent actuellement le marché, avec des machines mono ou multi stalles, pouvant être utilisés pour traire des troupeaux de 40 à plusieurs centaines de vaches. L’achat d’un robot est un investissement coûteux, mais ce sont plus des critères sociaux (amélioration de la qualité de vie) qu’économiques qui poussent les éleveurs à s’équiper. De fait, malgré l’augmentation de la fréquence de traite, le robot ne permet pas d’accroître sensiblement la production laitière. La composition et les principaux paramètres de qualité du lait (TB, TP, germes, cellules, cryoscopie) sont très peu modifiés par le passage à la traite robotisée lorsque l’installation est bien conçue et fonctionne correctement. Seules les teneurs en acides gras libres et en spores butyriques peuvent être sensiblement dégradées. De même, le bien-être des vaches semble peu affecté par la mise en place d’un robot. L’identification en temps réel du lait de vaches atteintes de mammite et son élimination constitue actuellement le principal problème des robots, mais des améliorations sensibles sont en cours au niveau des capteurs de détection. Une bonne fréquentation du robot (2,8 à 3 fois par jour) a longtemps été l’objectif principal des éleveurs, les poussant à adopter des stratégies contraignantes pour leurs animaux ou pour eux-mêmes, mais des études récentes et l’utilisation de portes de présélection ont permis de moins se focaliser sur cet aspect. Par contre, la combinaison « robot de traite et pâturage » pose encore de nombreux problèmes d’organisation aux éleveurs, entraînant une diminution du temps d’accès à la pâture, une irrégularité de fréquentation des stalles et/ou une baisse de la fréquence de traite, mais, a priori, sans pénalisation de la production.

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