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9608. Actualité

Alimentation | Fourrage | Ingestion | Ruminants (général)

L’effet d’encombrement ruminal des fourrages : sa relation avec l’ingestibilité et étude de sa prévision au laboratoire

BAUMONT R., BARLET A., JAMOT J.

Station de Recherches sur la Nutrition des Herbivores, INRA, 63122 St-Genès-Champanelle, France

RESUME

L’ingestibilité et l’encombrement du rumen ont été mesurés chez des moutons alimentés avec 18 fourrages :5 pailles de blé, 5 foins de prairie naturelle, 3 foins de dactyle, 3 foins de luzerne et 2 ensilages de dactyle. Pour tous les fourrages, on a déterminé la dégradabilité in situ, la production de gaz in vitro, la digestibilité à la pepsine-cellulase et la composition en parois végétales. L’effet d’encombrement du fourrage a été défini in vivo (EEiv) par le temps de séjour apparent de la matière sèche (MS) dans le rumen. Celui-ci est équivalent à la quantité de MS moyenne présente dans le rumen rapportée au flux de MS ingérée. In situ I’effet d’encombrement a été estimé (EEis) par le temps de rétention des fractions insolubles potentiellement dégradable et indégradable avec un taux de passage constant pour tous les fourrages. EEiv et EEis sont fortement corrélés (r2 = 0.89). Toutefois, les valeurs de EEis sont nettement plus faibles que les valeurs d’EEiv car la dégradabilité in situ ne rend pas compte du temps nécessaire à la réduction des grandes particules. La teneur en parois totales (NDF), la digestibilité à la pepsine-cellulase et la production de gaz après 8 heures d’incubation sont des bons critères de prévision de l’EEiv (r2 = 0,86,0,90 et 0,91 respective

ment) et à un degré moindre de l’ingestibilité (r2= 0,78,0,88 et 0,84).

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