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Génétique de la sensibilité à la tremblante ovine : recherches en cours et perspectives
ELSEN J.M. (1), BARILLET F. (1), VU TIEN KHANG J. (1), SCHELCHER F. (2), AMIGUES Y. (3), LAPLANCHE J.L. (4), POIVEY J.P. (1), EYCHENNE F. (1)
(1) INRA, SAGA, BP2 7, 31326 Auzeville Cedex,
(2) Ecole Notionale Vétérinaire, 31076 Toulouse Cedex
(3) LABOGENA, 78352 Jouy en Josas
(4) Laboratoire de Biochimie, Hôpital Saint Lazare, 75475 Paris Cedex 10
RESUME
Dans plusieurs espèces (homme, souris, mouton), la sensibilité aux encéphalographies spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) est largement contrôlée par le génotype de l’hôte. Une part majeure de la variabilité génétique observée vient d’un gène, dont plusieurs arguments permettent de penser qu’il s’agit du gène Prn-p codant pour la protéine prion PrP, qui pourrait être l’agent causal de ces pathologies. L’analyse moléculaire de la structure du gène Prn-p chez le mouton montre la ségrégation d’allèles différant les uns des autres par une mutation ponctuelle. Une sélection pour la résistance a la tremblante, basée sur des analyses en laboratoire du gène Prn-p, est donc envisageable dans cette espèce. La mise en place d’une telle sélection pose cependant plusieurs problèmes théoriques et pratiques : les animaux résistants pourraient-ils constituer un réservoir d’infection ? Les animaux résistants a une souche de tremblante pourraient- ils se révéler sensibles a une autre ? Le cotit de cette sélection est-il acceptable ? Comment I’organiser au mieux ?