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0710. Systèmes d’élevage

Bovins laitiers | Systèmes d’élevage | Traite

Le taux de lactose plasmatique, un indicateur de la perte de lait lors du passage en monotraite chez la vache laitière ?

GUINARD-FLAMENT J. (1), GALLARD Y. (2), LARROQUE H. (3)

(1) INRA/Agrocampus Rennes, UMR1080 Production du Lait, 65 rue de St-Brieuc, CS 84215, 35042 Rennes Cedex, France

(2) INRA, Station de Génétique Quantitative et Appliquée, 78352 Jouy-en-Josas cedex, France

(3) INRA, Domaine expérimental du Pin, 61310 Le Pin-au-Haras, France

INTRODUCTION

Pouvoir identifier les animaux susceptibles de perdre le moins de lait possible lors du passage en monotraite (une traite / j) constitue un véritable enjeu pour le développement de cette pratique dans les élevages bovins laitiers. En effet, la forte chute de production laitière observée lors du passage en monotraite est très variable entre individus : de 6 à 17 kg de lait / j pour des vaches laitières produisant 40 kg / j à 2 traites / j (Rémond et Pomiès, 2005). Sous l’effet de l’accumulation du lait dans la mamelle, les composés solubles du lait, à l’exemple du lactose, diffusent au travers de l’épithélium mammaire selon la loi d’action de masse. Ainsi, la concentration basale de lactose dans le plasma sanguin est supérieure chez les animaux traits une fois / j et augmente brutalement après environ 16 h d’accumulation du lait dans la mamelle (Delamaire et Guinard-Flament, 2005). La monotraite induit donc une perte d’étanchéité de l’épithélium mammaire qui pourrait être directement corrélée à l’amplitude des pertes de lait observées chez les animaux. La présente étude a pour objectif de caractériser l’aptitude des animaux à supporter le passage à la monotraite au regard des variations de leur lactosémie.

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