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0908. Santé - Sécurité des aliments

Economie | Santé animale

Estimation des pertes économiques attribuées à la fièvre catarrhale ovine (sérotype 8) dans le sud de la Belgique durant la période 2006-2007

HANON J.B. (1), UYTTENHOEF A. (1), FECHER-BOURGEOIS F. (2), KIRSCHVINK N. (3), HAUBRUGE E. (4), DUQUESNE BRIGITTE (5), SAEGERMAN C. (1)

(1) Unité de recherche en épidémiologie et analyse de risques appliquées aux sciences vétérinaires (UREAR), département des maladies infectieuses et parasitaires, faculté de médecine vétérinaire, université de Liège, Boulevard de Colonster 20, B42, B-4000 Liège, Belgique

(2) Département d’économie, université de Liège, boulevard du rectorat 7, B31, B-4000 Liège, Belgique

(3) Département vétérinaire, physiologie animale, facultés universitaires Notre-Dame de la Paix (FUNDP), rue de Bruxelles 61, B-5000 Namur, Belgique

(4) Unité d’entomologie fonctionnelle et évolutive

(5) Unité d’économie et de développement rural, Gembloux Agro-Bio Tech, université de Liège, passage des Déportés 2, B-5030 Gembloux, Belgique

RESUME

Depuis l’été 2006, l’Europe a été confrontée à l’émergence de la FCO chez les ruminants domestiques. En Belgique, l’épizootie a provoqué une vive inquiétude dans le secteur de la production bovine et ovine, surtout à cause de l’incidence élevée de troubles de la reproduction observés depuis l’automne 2007. Cette étude présente une estimation des pertes économiques attribuée à la FCO dans le sud de la Belgique. Elle s’est appuyée sur des enquêtes épidémiologiques transversales à destination des éleveurs et des vétérinaires, et sur l’identification et la mise en relation de différentes bases de données technico-économiques. Une approche déterministe basée sur le calcul des pertes technico-économiques moyennes a été utilisée. Les pertes technico-économiques à l’échelle de la région Wallonne entière s’élèvent respectivement à 35,3 millions d’euros (hypothèse basse établie sur base du recensement des foyers officiels déclarés), à 92,9 millions d’euros (hypothèse moyenne établie sur base d’une enquête représentative auprès des vétérinaires) et à 104,8 millions d’euros (hypothèse haute établie sur base d’enquêtes représentatives auprès des éleveurs). Les pertes les plus influentes étaient liées aux troubles de la reproduction. Nos résultats suggèrent de reconsidérer les estimations précoces des pertes technico-économiques liées à cette épizootie en Europe.

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