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Aliment concentré | Bovins à viande | Environnement | GES - gaz à effet de serre
Variabilité individuelle des émissions de méthane en début d’engraissement chez des taurillons Charolais alimentés avec des aliments condensés
RENAND G. (1), RICARD E. (2), MAUPETIT D. (3), THOULY J-C. (3)
(1) INRA, UMR1313 GABI, F-78352 Jouy en Josas, France
(2) INRA, UR0631 SAGA, F-31326 Castanet Tolosan, France
(3) INRA, UE0332 domaine de la Sapinière, F-18390 Osmoy, France
INTRODUCTION
En troupeau bovin allaitant les fermentations entériques
représentent la principale contribution au changement
climatique (Veysset et al., 2010). Diverses stratégies sont
explorées pour réduire ces émissions de gaz à effets de serre
(GES), en premier lieu en jouant sur la composition de la
ration (Doreau et al., 2011). Toutefois, entre animaux
recevant le même régime, une part de la variabilité
individuelle serait d’origine génétique selon Pinares-Patino et
al. (2011) chez le mouton et de Haas et al. (2011) chez la
vache laitière. Alors que les études génétiques requièrent des
effectifs importants, celle des émissions de GES par les
bovins est difficilement envisageable que ce soit en
chambres respiratoires ou avec la technique du traceur SF6.
Pour l’instant seules des mesures de concentration de GES
sont actuellement réalisables sur des vaches laitières dans
des robots de traite (Lassen et al., 2012 ; Garnsworthy et el.,
2012).
La mesure en routine des émissions de GES des bovins est
désormais possible grâce au système GreenFeed®
(Zimmerman, 2011) qui consiste à mesurer simultanément
les concentrations en GES et les débits d’air émis lorsque
ces bovins visitent des auges dans lesquelles sont distribués
des concentrés. L’objectif de la présente expérimentation est
d’étudier la variabilité et la répétabilité des mesures de
méthane réalisées à l’aide du système GreenFeed®.
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