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1807. Réduction des intrants chimiques en élevage

Antibiotiques | Bovins à viande | Réduction des intrants chimiques en élevage | Santé animale

Organisation économique de la filière française des jeunes bovins de boucherie, quelle influence sur une moindre utilisation d’antibiotiques ?

BONNET-BEAUGRAND F. (1), POIZAT A. (1), CORNETTE, B. (1), DUVALEIX-TREGUER S. (2), ASSIE, S. (1), FOURICHON C. (1), BAREILLE N. (1), RAULT A. (1)

(1) BIOEPAR, INRA, Oniris, université Bretagne Loire, 44307, Nantes, France

(2) SMART-LERECO, AGROCAMPUSOUEST, INRA, 35000, Rennes, France

RESUME

Les engraisseurs de jeunes bovins de boucherie supportent la majeure partie du risque de maladies respiratoires pour lequel les facteurs de risque (sevrage, alimentation, transport et mélange d’animaux lors de la mise en lot, bâtiment) et les mesures de maîtrise (vaccination, antibioprévention) sont partagées dans la filière. L’enquête menée ici auprès de 223 éleveurs révèle que les questions sanitaires sont peu abordées dans les transactions commerciales, quel qu’en soit le niveau de formalisation (élevé – 40% de contractualisation formelle et 77% des transactions avec un intermédiaire unique pour les engraisseurs, faible pour les naisseurs). De même, la traçabilité sanitaire sur les maladies respiratoires et les mesures associées est quasiment absente. En cohérence avec cette asymétrie d’information, les pratiques sanitaires observées sont peu vertueuses (double vaccination probable, usage préventif d’antibiotiques répandu pour 40% des lots d’engraissement). L’usage combiné de leviers de traçabilité, d’incitations par la valorisation produit et de réglementation devraient être mobilisés pour contribuer à une réduction d’usage d’antibiotiques pour gérer les maladies respiratoires en début d’engraissement.

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