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2004. Efficience et Résilience alimentaires

Efficience alimentaire

Quel lien entre variabilité individuelle de l’efficience alimentaire et efficience d’utilisation de l’azote chez le bovin en engraissement ?

GUARNIDO. P (1), ORTIGUES-MARTY. I (1), SALIS. L (1), NOZIERE. P (1), CANTALAPIEDRA-HIJAR. G (1)

(1) INRAE-VetAgro Sup, UMR 1213 Herbivores, F-63122 St Genès Champanelle, France

INTRODUCTION
Améliorer l’efficience alimentaire (EA), la capacité de l’animal à transformer les aliments consommés en produits animaux, est un enjeu majeur pour la filière de production animale et pour l’environnement. L’ingéré résiduel (RFI) s’utilise comme indice de sélection génétique de l’EA chez les bovins en engraissement, dont l’EA est faible par rapport aux autres animaux de rente. Les animaux les plus efficients selon RFI ont une plus faible ingestion pour un gain de poids et poids vif identiques. Il est donc attendu mathématiquement que les animaux les plus efficients selon RFI présentent une meilleure efficience d’utilisation de l’azote (EUA ; N produit/N ingéré), et donc une excrétion azotée vers l’environnement plus faible, comme démontré chez la vache laitière (Liu et VanderHaar et al., 2020). Or une telle relation n’a pas été démontrée chez le bovin en engraissement. Nous faisons l’hypothèse que les études qui ont testé cette relation sans succès (ex. Carmona et al., 2020), se sont appuyées sur une méthode de mesure de l’EUA qui présente de fortes erreurs expérimentales (Hristov et al., 2020).
L’objectif de cette étude était de tester si des bovins à l’engrais, efficients selon RFI, ont aussi la meilleure EUA en utilisant deux méthodes de mesure de l’EUA. Cette relation a été évaluée avec deux régimes de nature différente pouvant impacter de façon différente la partition de l’azote.

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