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Aliment concentré | Autonomie protéique | Bovins laitiers
Quelle part le tourteau de soja importé représente-t-il dans la ration des vaches laitières en moyenne en France ?
ROUILLE B. (1), JURQUET J. (2), BROCARD V. (1), BORE R. (2), HARDY D. (3).
(1) Institut de l’Elevage – Monvoisin, 35652 Le Rheu Cedex, France
(2) Institut de l’Elevage – 2 rue Georges Morel CS 60057, 49071 Beaucouzé cedex, France
(3) Institut de l’Elevage – 149 rue de Bercy, 75595 Paris cedex 12
INTRODUCTION
Les attentes sociétales sur l’alimentation animale sont de plus en plus nombreuses et peuvent, parfois, devenir des conditions d’accès au marché pour certaines productions. Par exemple, en production laitière bovine et malgré un niveau d’autonomie protéique de 70% en moyenne (Cap Protéines, 2021), des filières interdisant les organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l’alimentation des vaches ont vu le jour. D’autres militent pour un arrêt du soja importé responsable de la déforestation transatlantique, notamment au Brésil. Malgré une baisse des importations de soja sous forme de tourteaux de 4,6 millions de tonnes en 2003 à 2,5 millions de tonnes en 2019 (Eurostat, 2022), la diminution de ces importations reste d’actualité pour des raisons environnementales, sociétales mais aussi économiques (Cap Protéines, 2021). Il convient donc de caractériser la place du soja importé dans la ration des vaches laitières en France.
