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2212. Reproduction

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Suivi non invasif de la réponse ovulatoire des chèvres après effet bouc, par dosage de la progestérone dans le lait

FRERET S. (1), LAINE A-L. (1), FASSIER T. (2), GAUDET M. (1), LACLIE C. (1), GENNETAY D. (1), PELLICER-RUBIO M-T. (1)

(1) INRAE, UMR PRC « Physiologie de la Reproduction et des Comportements », 37380 Nouzilly
(2) INRAE, UE P3R « Pôle de phénotypage des petits ruminants », 18390 Osmoy

INTRODUCTION

L’effet mâle est une méthode alternative au traitement hormonal pour induire et synchroniser les chaleurs et les ovulations en contre-saison chez les chèvres et les brebis, et pouvoir pratiquer l’insémination animale (IA). Cette ancienne pratique d’élevage consiste à stimuler l’activité ovulatoire de femelles au repos sexuel (non cyclées mais réceptives) par l’introduction de mâles sexuellement actifs dans leur environnement (Pellicer-Rubio et al., 3R 2018). La moindre synchronisation des ovulations fertiles induites par effet bouc (étalées sur plusieurs jours) par rapport à celles induites par traitement hormonal ne permet pas d’inséminer les chèvres à heure fixe. La détection des chaleurs est donc nécessaire pour pratiquer l’IA (ou la lutte en main), afin de déterminer à quel moment et quelles femelles inséminer.
Pour faciliter cette détection, nous évaluons les performances d’outils automatisés (Fréret et al., 3R 2015 et 2020) et avons pour cela besoin de déterminer le profil de réponse ovulatoire (par dosage de la progestérone plasmatique) des chèvres après effet mâle, afin d’identifier les périodes potentielles de venues en chaleurs.
Ce travail avait comme objectif d’adapter notre méthode de dosage de la progestérone du plasma au lait, afin de suivre de façon non invasive la réponse des chèvres.

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