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2207. L’élevage et la valorisation des jeunes animaux

Bovins laitiers | L’élevage et la valorisation des jeunes animaux

Valorisation des veaux laitiers : comparaison dans 10 pays

BUCZINSKI B. (1), CHOTTEAU P. (2), BASTIEN D. (1), BERRUYER M. (3), BLANQUET I. (2), FOSSAERT C. (4), GERARDIN A. (2), GUY F. (4), LE GALL A. (1), MATRAS C. (2), MONNIOT C. (2)

(1) Institut de l’Elevage – Monvoisin – BP 85 225 – 35652 LE RHEU cedex
(2) Institut de l’Elevage – MNE – 149, rue de Bercy – 75595 PARIS cedex 12
(3) Institut de l’Elevage – Beaucouzé – 42, rue Georges Morel – 49070 BEAUCOUZE
(4) Institut de l’Elevage – la Touche es Bouvier - la Touche es Bouvier 56430 MAURON

RESUME - Avec la spécialisation des vaches et des fermes laitières, le destin des veaux mâles et des femelles non conservées se joue désormais essentiellement en dehors de leurs fermes de naissance. C’est aussi le cas en France où les veaux mâles sont désormais en grande majorité vendus et exportés en tant que nourrissons. L’étude propose une comparaison des modes de valorisation des veaux laitiers nourrissons dans 10 pays/provinces remarquables à travers le monde. L’étude a été réalisée à partir des données statistiques disponibles, de recherches bibliographiques et d’interviews. Les systèmes de valorisation dans les dix zones étudiées sont très divers : de la production de veaux de boucherie abattus avant 8 mois, dans une poignée de pays européens et au Québec, à celle de « veaux rosés » nourris à base de céréales, bien plus répandue ; de taurillons plus ou moins jeunes, jusqu’aux bouvillons (mâles castrés) qui restent une production traditionnelle dans les pays anglo-saxons. Les veaux mâles laitiers sont même parfois abattus très jeunes, âgés de moins de 3 semaines comme en Nouvelle-Zélande ou aux États-Unis. Avec une sélection génétique tournée vers l’optimisation de la production laitière, le potentiel de croissance est bien plus faible que celui des races à viande et les cycles d’engraissement sont en général courts pour les veaux de races laitières. Afin d’améliorer la vitesse de croissance et la conformation des bovins engraissés, le croisement avec des races à viande, un peu partout dans le Monde, retrouve de la vigueur grâce à la diffusion des semences sexées. Si toutes les valorisations rencontrées trouvent des débouchés, sur le marché local ou à l’export, il reste difficile de dégager de cette étude une « équation parfaite ». Mais l’analyse de la variété des solutions développées dans les différents pays/provinces étudiés nourrit les réflexions en cours en France.

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