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Bovins à viande | Bovins laitiers | Reproduction
Optimisation du taux de gestation après insémination artificielle de vaches N’Dama, en conditions villageoises sénégalaises, par l’association du sevrage et d’un traitement de maîtrise des cycles.
G. CHARBONNIER (1), C. DIENG (2), A. CISSE (2), M. BALDE (3), T. PALIARGUES (4), S. FRERET (5)
(1) UCEAR, Bel Air, BP 28, 69340 Francheville, France
(2) TECHNOVET, Dakar, Sénégal
(3) AVSF (Agronomes et Vétérinaires sans Frontières), Velingara, Sénégal
(4) CEVA Santé Animale, La Ballastière, BP 126, 33501 Libourne, France
(5) UNCEIA Département R & D, 13 rue Jouët, 94704 Maisons-Alfort cedex, France
INTRODUCTION
Au Sénégal, une 1ère campagne d’insémination menée en 1999 (croisement entre la race locale N’Dama et des races françaises de montagne) avait eu pour but de positionner l’amélioration génétique comme un outil de développement, technique et économique, des filières lait et viande. En effet, le déficit en lait et en protéines d’origine animale s’accentue. Cependant, les performances de reproduction après insémination obtenues au Sénégal sont insuffisantes et très inférieures à celles acquises dans d’autres pays africains, malgré une implication forte des éleveurs et des opérateurs de l’élevage. En effet, les contraintes environnementales et zootechniques sont fortes et pénalisantes. La reprise de cyclicité post-partum peut être très tardive (de l’ordre de 140 jours), mais le sevrage précoce du veau peut permettre une reprise de cyclicité plus rapide (environ 42 jours, Gyawu, 1988, étude au Ghana et en Gambie). Dans le cadre du partenariat existant, cette étude a eu pour objectif d’améliorer le taux de réussite après insémination, en associant une pratique zootechnique (le sevrage) et un traitement de maîtrise des cycles, afin de relancer la reprise de cyclicité post-partum (pour revue : Montiel et Ahuja, 2005). Elle a été menée avec un groupe d’éleveurs encadrés par Agronomes et Vétérinaires Sans frontières (AVSF).