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Impact économique d’une qualité non optimale de détection des chaleurs en troupeaux laitiers à fort niveau de production
SEEGERS H. (1), BILLON D. (1), BOSSARD-APPER E. (2), PONSART C. (3), BAREILLE N. (1)
(1) UMT Santé des Troupeaux Bovins, UMR 1300 BioEpAR, Oniris-INRA, Institut de l’Elevage, BP 40706, 44307 Nantes Cedex 03
(2) UR Systèmes d’Elevage, Groupe ESA, 55 Rue Rabelais, BP 30748, 49007 Angers Cedex 01
(3) UNCEIA R & D, 13 rue Jouët, 94703 Maisons Alfort Cedex
INTRODUCTION
Les troupeaux à fort niveau de production, notamment en race Holstein, sont plus exposés à une détection imparfaite des ovulations. En effet, la détectabilité de ces dernières dépend de l’expression ou non d’un minimum de signes comportementaux plus ou moins spécifiques de l’œstrus. Chez les Holstein fortes productrices, l’absence d’expression de ces signes est plus fréquente et, lorsqu’ils sont exprimés, leurs intensité et fréquence sont diminuées (Cutullic et al., 2009). La sensibilité d’une méthode de détection est la proportion d’animaux effectivement détectés parmi les détectables. Elle interagit avec la qualité de l’expression : la même méthode de détection est plus performante en cas d’expression marquée. L’indicateur complémentaire de qualité est la spécificité, à savoir la proportion de vaches considérées comme non en chaleurs parmi celles qui ne le sont effectivement pas. L’affiche présente l’évaluation, par simulation, des effets technico-économiques de la qualité de la détection des chaleurs en troupeau laitier à forte productivité, et donc en situation de détectabilité dégradée. Pour rester pragmatique et utiliser des indicateurs accessibles, la qualité est représentée par le % de chaleurs détectables détectées et par le % d’inséminations faites en dehors des périodes d’ovulation.