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0207. Economie

Economie | Ruminants (général) | Systèmes d’élevage

Diversité des exploitations d’élevage de ruminants : principaux facteurs et éléments de quantification à partir du recensement agricole 2000.

C. PERROT (1), J.-L. FRAYSSE (2)

(1) Institut de I’Elevage, 149 rue de Bercy 75595 CEDEX 12

(2) Ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales, SCEES, Bureau des statistiques animales, BP 88, 31326 Castanet Tolosan CEDEX

avec la collaboration de l’unité de programmes Economie de l’exploitation de l’Institut de Elevage.

RESUME

Les 348 359 exploitations ayant des ruminants dénombrés lors du dernier Recensement Agricole (2000), soit un peu plus d’une sur deux, gèrent les 2/3 de la SAU nationale et tiennent une place très importante dans l’agriculture française. Une typologie d’exploitations a été réalisée en élargissant des travaux précédents sur les systèmes d’élevage bovin avec la prise en compte de nouveaux facteurs (combinaison de production, spécialisation ou mixité du cheptel) pour caractériser les différents systèmes d’exploitation. L’activité d’élevage de ruminants est pratiquée de façon extrêmement diverse dans des exploitations pour lesquelles elle présente une importance très variable. Dans 70% des cas, l’élevage de ruminants est l’activité principale voire exclusive des exploitations qui en détiennent. A côté de ces exploitations relativement spécialisées, on trouve des exploitations de polyculture-élevage équilibrée (17%), des exploitations de grandes cultures (8%) pour lesquelles cet élevage, souvent de vaches allaitantes, est secondaire et une minorité d’exploitations, aux caractéristiques très spécifiques, associant élevage de ruminants et élevage hors-sol (3%) ou cultures pérennes et spéciales (2%).
Les exploitations spécialisées herbivores ou de polyculture élevage équilibrée présentent des systèmes d’élevage plus complexes en termes de combinaisons d’ateliers de ruminants : 85 a 90% des exploitations des OTEX grandes cultures, hors-sol ou diversifiés en productions végétales spéciales gèrent un seul atelier de ruminants alors que ce n’est le cas que de 76% des polyculteurs-éleveurs et de 69% des éleveurs spécialisés. La première source de différenciation du système d’élevage réside dans la possibilité de gérer plusieurs types de cheptels reproducteurs. Cette pratique concerne 32% des élevages de petits ruminants. Enfin I’atelier principal fait l’objet de conduites d’élevage très variées (niveau d’intensification, cycle de production pour le bovins viande, etc.), en particulier dans les exploitations spécialisées. Apres avoir analysé la diversité de l’ensemble du champ (exploitations ayant des ruminants) sur les deux nouveaux facteurs (combinaison des productions, mixité des cheptels), le pouvoir discriminant de la typologie finale (exemple des exploitations ayant des vaches laitières) est étudié sur les variables disponibles dans le recensement agricole :
- dimension et composition du cheptel, des surfaces (place de l’herbe et du maïs ensilage en particulier), de la main-d’œuvre (familiale, salariée), niveau d’intensification animale et fourragère ;
- droits à primes et droits à produire ;
- importance des formes sociétaires et des exploitations à temps partiel ;
- âge des chefs d’exploitation et perspectives de succession ;
- engagement dans des productions sous signes de qualité (agriculture biologique, AOC, label, . . .) ;
- activités para-agricoles (vente directe, transformation, accueil,. . .)

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