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9807. Environnement et nutrition azotée

Alimentation | Bovins laitiers | Environnement | Qualité lait

Utilisation de la teneur en urée du lait comme indicateur de la nutrition protéique et des rejets azotés chez la vache laitière

FAVERDIN P., VERITE R.

INRA SRVL 35590 St-Gilles

RESUME

L’urée constitue le principal métabolite issu du catabolisme protéique d’un ruminant. Sa concentration dépend principalement de la quantité formée mais aussi de sa vitesse d’excrétion urinaire. Elle peut être un index intéressant de la nutrition protéique et des rejets azotés. Pour mieux interpréter les teneurs en urée du lait du matin, un récapitulatif de 11 essais d’alimentation sur vaches laitières recevant des rations à base d’ensilage de maïs a été realisé. La teneur en urée est bien expliquée par le bilan protéique de la vache (ANIM = apports – besoins PDI), l’équilibre en azote dégradable dans le rumen (RUMEN = apports PDIN-PDIE) et la production laitière (PL) : UREE = 10,9 + 0.028 ANIM + 0,039 RUMEN + 0.37 PL (R2 = 0.73, Etr = 3.2, n = 127). De même, l’urée associée à la production laitière permet une bonne estimation des rejets azotés urinaires (NtU) : NtU = 4,4 UREE + 1,9 PL (R2 = 0,77, Etr = 17, n = 127). Cependant, divers facteurs de variations, comme l’individu, le stade de lactation, le régime et l’heure de prélèvement peuvent faire varier de façon importante l’urémie. Ces perturbations doivent inciter à beaucoup de prudence dans l’interprétation de l’urée dans d’autres contextes (pâturage, échelle individuelle…).

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