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1110. Compétitivité des systèmes d’élevage
Bovins laitiers | Systèmes d’élevage
Évaluation de l’efficience technique et environnementale des élevages bovins laitiers à la Réunion
TILLARD E. (1), PAYET E. (2), BLANCARD S. (3), DUBIN B. (4), LEPETIT J. (5), VAYSSIERES J. (1), THEVENOT A. (1), LECOMTE P. (6), LEPELLEY D. (7)
(1) CIRAD, UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux, Ligne Paradis, 97410 Saint-Pierre, La Réunion
(2) Chambre d’Agriculture de la Réunion, Ligne Paradis, 97410 Saint-Pierre, La Réunion
(3) AGROSUP Dijon, UMR Centre d’Économie et Sociologie appliquées à l’Agriculture et aux Espaces Ruraux, F-21000, Dijon
(4) CER FRANCE, Chemin Piton Defaud, 97863, Saint-Paul, La Réunion
(5) SICALAIT, Bourg Murat, 97418 La Plaine des Cafres, La Réunion
(6) CIRAD, UMR Systèmes d’Élevage Méditerranéens et Tropicaux, Ligne Paradis, F-34398, Montpellier, Cedex 5
(7) Université de la Réunion, Centre d’Économie et de Management de l’Océan Indien, 97715 Saint-Denis, La Réunion
RÉSUMÉ - Cette étude vise à évaluer l’efficience technique et environnementale des élevages laitiers à l’aide de la méthode Data Envelopment Analysis (DEA). Elle permet d’apprécier les potentialités de convergence des systèmes vers plus de productivité et de pertinence d’un point de vue environnemental. Pour chaque exploitation, l’efficience est obtenue en comparant, pour une production laitière équivalente, son niveau d’intrants (biomasse alimentaire BA) ainsi que son niveau d’émissions de gaz à effet de serre (GES) ou d’excédent azoté (EA) à ceux d’exploitations présentant les niveaux les plus bas. Seront alors qualifiées d’inefficientes (ou d’efficientes), les exploitations ayant (ou pas) la possibilité de réduire les intrants et les EA ou GES. Cette étude porte sur 51 exploitations laitières de la Réunion observées en 2007 et montre que 39% d’entre elles sont efficientes (BA + GES ou EA minimaux) alors que 61% pourraient diminuer BA et GES ou EA d’au moins 26% et cela en maintenant le même niveau de production laitière. Le coût de gestion du facteur environnemental induit une moindre réduction possible de la charge alimentaire de 3% en moyenne.