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1309. Capacité d’adaptation des exploitations d’élevage

Bovins laitiers | Capacité d’adaptation | Conduite d’élevage | Pâturage | Traite

Concilier traite robotisée et pâturage

HUNEAU T. (1), DEHEDIN M. (1), HUCHON J-C. (1), BROCARD V. (2)

(1) Chambre d’agriculture de Loire Atlantique, Ferme expérimentale de Derval, La Touche, 44590 Derval, France, thomas.huneau@loire-atlantique.chambagri.fr

(2) Institut de l’Elevage, BP 85225, 35652 Le Rheu Cedex, France

RESUME

En 2013, près de 3 000 installations de traite robotisée équipent les exploitations laitières françaises. L’arrivée d’un robot est souvent associée à une diminution du pâturage dans la ration des vaches par crainte d’une mauvaise fréquentation du robot et d’une baisse de production. L’autonomie alimentaire étant un enjeu majeur, un programme de recherche CASDAR, piloté par l’Institut de l’Elevage a été mis en œuvre dans le but d’apporter des solutions techniques aux éleveurs souhaitant combiner « robot et pâturage ». Dans ce cadre, et pendant 5 ans, la Ferme Expérimentale de Derval a testé plusieurs circulations et conduites du troupeau au pâturage. En 2012 et 2013, le silo d’ensilage de maïs a pu être fermé respectivement 34 et 56 jours. Les vaches Holstein en ration 100% pâturage ont produit 27,5 kg de lait avec 2,8 kg de concentrés en moyenne. Le coût alimentaire a été divisé par trois par rapport à la ration hivernale. L’ingestion d’herbe pâturée a représenté plus de 1,5 tonne de MS par vache. Ces travaux ont été menés sur un robot de traite saturé (72 VL en moyenne) en circulation guidée avec une pré-sélection. Parallèlement, un suivi a été réalisé dans 20 fermes pilotes françaises associant robot et pâturage. Celles-ci se caractérisent par différents niveaux de saturation, potentiels de pousse de l’herbe, et modalités de circulation. Le but est d’élargir les contextes de l’étude et de multiplier et mutualiser les idées et solutions mises en œuvre par les éleveurs pour habituer les vaches à circuler librement entre la pâture et le robot. Il en ressort que dans tous les cas, il est possible de continuer à pâturer avec un robot de traite si l’on est motivé, que l’on dispose de l’accessibilité nécessaire pour le faire, et que l’on mette en place une stratégie de conduite au quotidien stable et adaptée au niveau de saturation de la stalle.

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